Cet écrit est le reflet du cheminement mental et émotionnel de son auteur. Ce qui signifie qu’il (l’écrit) n’est structuré ni comme un roman, encore moins comme une démonstration, ni comme un exposé que le cerveau gauche aurait pu concevoir avec paragraphes, alinéas, titres et sous-titres.
Il fallait que ce texte soit écrit. Alors les souvenirs et les émotions se sont chargés d’apparaître suivant les caprices ou les inconnues de ce qui est nommé l’inconscient. Ils se sont imposés. Venaient-ils tous de ce cet inconscient ? Les souvenirs faciles et les émotions non digérées, et sans doute autre chose, se sont chargés de réveiller les souvenirs et les émotions enfouis. Une fois tous les composants du mental et de la psyché brillamment attisé il fallait laisser de la place à chacun de ces souvenirs et à chacune de ces émotions. Les consigner, c’est-à-dire les calmer, afin que l’harmonie puisse peut-être offrir une vacuité bienveillante.
Le travail d’écriture achevé il suffisait de le laisser reposer afin d’en évaluer l’usage. Il avait permit à l’auteur de ne plus être « obsédé » par des souvenirs sans doute très anciens semblant encore d’actualité, et par des émotions qui n’étaient pas celles du moment à vivre. Toute ces inadéquations entre le « ici et maintenant » télescopé par « ailleurs et autrefois » n’avait plus lieu d’être. Une fois écrit, le mental se calme. En voilà le profit majeur.
Il me fut dit : « ce qui est écrit doit être publié ». Je l’avais écrit pour qu’une personne puisse s’en servir. Alors j’ai accepté qu’il prenne la forme actuelle. Il s’adresse cependant à celui qui peut en avoir besoin ; ou à ceux qui s’interrogent sur la relation parentale.